Evidemment ce qui nous intéresse chez Volleypack se sont les équipements. Nous venons de sortir très récemment deux articles montrant tous les maillots de LAF et tous les maillots de LAM. Et nous nous sommes vite rendus compte que c’était une vraie galère pour trouver des informations sur les nouveaux maillots des clubs français. Et on ne parle même pas de trouver des visuels corrects… Nous avons pu observer pas mal d’aberrations qui viennent s’ajouter à ce manque de communication. Bien sûr cela ne concerne pas forcément tous les clubs, il y a de belles exceptions.
PRATIQUEMENT AUCUN REVEAL DE MAILLOTS
Mis à part quelques bons élèves comme Sète et Tourcoing chez les garçons qui ont dévoilé leurs nouveaux maillots officiellement avant le championnat, chez les autres clubs c’est un peu le néant. Bien sûr il y a toujours une soirée où le maillot est révélé aux partenaires, mais souvent aucune information pour le grand public. Les fans sont délaissés, aucune publication sur les sites des clubs, ni sur leurs réseaux sociaux. Du coup la vente de maillots est presque devenue utopique pour les clubs français. Il est plus simple de se procurer le maillot d’un club italien ou russe que celui d’un club français. Très peu de clubs ont une boutique en ligne et encore moins avec les maillots officiels.
Mais les équipementiers ne s’investissent pas beaucoup plus. Ils communiquent peu voir pas du tout sur les équipes de volley françaises qu’ils représentent. Errea, par exemple, qui est pourtant l’équipementier le plus représenté en France (7 équipes en LAF et 4 en LAM), n’a absolument pas communiqué sur les clubs français. Pourtant ils ont l’habitude de dévoiler les nouveaux maillots des clubs qu’ils équipent dans les différents sports.
🏐 Innovazione creativa e cura dei minimi dettagli: ecco le nuove maglie della @SDBVolley.#ErreàSport pic.twitter.com/7YHnxvU4Q3
— Erreà Sport (@ErreaOfficial) September 26, 2019
Autre exemple, celui du Coq Sportif qui vient de signer avec Paris Volley pour la saison 2019-2020. Il y avait de quoi faire une grosse communication autour de ce nouveau partenariat. Le club parisien vient de retrouver le plus haut niveau français après avoir été rétrogradé administrativement en Ligue B la saison dernière. Et il affiche de très grandes ambitions pour l’avenir. Mais l’équipementier français s’est seulement contenté d’un post 3 jours avant la reprise du championnat sur ses réseaux sociaux, sans rentrer dans les détails.
Heureux d’être le nouvel équipementier de @ParisVolley75, club français de volley-ball de 1ère division. 🇫🇷🏐
Bonne chance pour votre saison qui débute ce week-end contre Nantes !#ParisVolley #RenaissanceCapitale pic.twitter.com/97cv6EVxSs
— le coq sportif (@lecoqsportif) October 8, 2019
Enfin, c’est cette fois-ci chez les filles que nous allons prendre un exemple avec le club de Mougins. L’équipe a commencé le championnat avec les maillots Errea de la saison précédente. Puis surprise, au 3ème match, voici les joueuses avec des maillots Allsix. Mais pour pousser le bouchon encore plus loin, toutes les joueuses n’ont pas eu le droit au nouveau maillot puisque la libero a gardé celui de la saison dernière lors de ce match. Il y avait donc 2 équipementiers différents sur le terrain… Est-ce que le problème vient du club de Mougins ou de Decathlon Pro ? Nous n’avons pas la réponse. C’est le genre de situation que l’on retrouve lors d’un match de départementale mais qu’on ne devrait pas voir en Ligue A.
DES MAILLOTS PAS TRES ATTRACTIFS
Non seulement il n’y a pas beaucoup de communication autour des maillots, mais en plus ils ne sont pas toujours très attractifs. Certains clubs conservent leur maillots plusieurs saisons. C’est le cas de Rennes et Nice par exemple. Les designs sont souvent très simples et gâchés par une multitude de sponsors. Ces sponsors qui, au final, se retrouves invisibles, noyés au milieu de la masse et subissant le manque de communication autour du maillot.
Les équipementiers utilisent les mêmes templates ou les mêmes coupes de maillots pour des clubs jouant dans le même championnat. Heureusement il y a des exceptions comme Marcq-en-Baroeul chez les filles ou Sète chez les garçons cette saison.
LES SITES DES CLUBS PAS MIS A JOUR
Durant nos recherches pour référencer tous les maillots, nous avons bien sûr été voir sur les sites des différents clubs français, dans la rubrique « Effectif ». Et là ce n’est pas joli à voir. Un grand nombre de sites n’est pas mis à jour. On y retrouve encore les effectifs de la saison dernière. Pour certains il n’y a absolument aucune photo des joueurs, pour d’autres ils sont avec des t-shirts d’entrainement. Et pour couronner le tout, il y en a même qui mettent des photos de leurs joueurs avec les maillots de leurs anciens clubs…
COMPARAISON ENTRE PLUSIEURS SPORTS SUR LA VILLE DE NANTES
Nous avons voulu faire un comparatif concernant les reveal de maillots de plusieurs sports sur la même ville dans la catégorie masculine. On a donc bien évidemment choisi Nantes (logique) en comparant les différents clubs de sport-co et leur communication sur les maillots.
- Football :
Pour la saison 2019-2020, le club de foot nantais n’a pas seulement changé de maillot mais aussi changé de logo. Il en est évidemment sorti une communication bien pensée pour révéler ce nouveau maillot dès le mois de juin. Bien sûr nos 2 sports ne sont pas comparables en terme de budget mais ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas s’en inspirer.
Écrire le futur sur les bases du passé 💫
Les bandes verticales jaune et verte, symboles du glorieux passé du Club, font leur grand retour sur le maillot 2019-2020 👇 pic.twitter.com/UO5bmXxOII
— FC Nantes (@FCNantes) May 22, 2019
- Handball :
Le club du HBC Nantes est très suivi. Et le club, comme ses supporters, porte une attention toute particulière au maillot des handballeurs nantais. Avec une communication axée autour du « violet », le H cherche à fédérer et ce n’est pas pour rien si il arrive à remplir la H Arena. Et comme pour le foot, le maillot a été révélé en juin, avant le dernier match de la saison. Ce maillot a même été élu plus beau maillot de la saison sur le site de la LNH.
🆕👕 1⃣9⃣-2⃣0⃣
Nous sommes le #PeupleViolet 😈👉https://t.co/uXeyVHNm9P pic.twitter.com/m1WQCWr8Ju
— HBCNantes (@HBCNantes) May 29, 2019
- Basket :
Pourtant en Pro B, le club de l’Hermine de Nantes ne s’est pas privé de communiquer sur son nouveau maillot. Ils l’ont dévoilé lors de l’annonce d’un nouveau partenariat avec l’entreprise Legendre. Ils ont ensuite posté plusieurs photos sur leurs réseaux sociaux pour le mettre en avant.
- Volley-ball :
Pour ce qui est du Nantes-Rezé Métropole volley, absence complète de communication sur leurs nouveaux maillots. Malgré une vidéo de présentation des joueurs très réussie, à aucun moment le maillot n’est dévoilé. Il a fallu attendre le début du championnat pour enfin le découvrir lors du premier match. Le NRMV est pourtant équipé par Allsix qui, comme toutes les marques de Decathlon, cherche à se développer dans le monde du sport professionnel. Nous avons eu plus d’informations de la part du NRMV. Le club comptait bien dévoiler leurs nouveaux maillots durant la vidéo, mais l’équipementier à pris du retard dans la production. Ils ont repoussé le tournage deux fois, mais ils ont reçu les maillots juste à temps pour le premier match. Du côté du distributeur français c’est le néant concernant la communication à propos de ce club.
🎥 #VIDÉOS
Mesdames Messieurs….LES BOYS 2019/2020 !😍
🙏 à notre partenaire @MarsVideos pour la réalisation de cette vidéo de présentatio !👋Petites pensées à Gregor ROPRET que vous pourrez retrouver sur le bord du terrain Mardi à DUGAST !#BOYS💪💪 #NRMV1920 @LNVofficiel pic.twitter.com/ORxW3xnatr
— NRMV (@NRMV44) October 10, 2019
Et malheureusement la communication concernant les maillots est encore bien moins présente chez les filles, et ça peu importe le sport.
POUR CONCLURE
Il est donc important de communiquer sur le maillot. C’est surtout un bon moyen de lancer la saison et de permettre au public de s’identifier à son équipe. Certes, le volley n’atteindra jamais les chiffres du foot en terme de vente de maillots, mais cela peut quand même représenter une source de revenus, surtout pour les clubs de dimension européenne. Il y a de très bons exemples chez nos voisins italiens, polonais, russes,…
(Crédit photo à la une : Hélène Marat)
(Crédits photos : Olivier Maynard, Greg Capeliez, Hermine de Nantes Basket)
Aucun commentaire pour le moment