Bonjour Jean. Vous venez juste de vous qualifier pour les JO après un TQO incroyable. Tu es dans quel état d’esprit quelques jours après ?
Je suis super heureux, je n’arrive toujours pas à croire qu’on s’est qualifié. Mais si, on l’a bel et bien fait et cet été on va aux JO c’est incroyable.
Les médias étaient plutôt pessimistes avant le début du tournoi de qualification. Est-ce que ça vous a donné une motivation supplémentaire ? Toi en particulier ?
Effectivement, pas grand monde pensait qu’on pouvait le faire. Nous, ça nous a servi dans un sens. On a été encore plus soudé puis on s’est dit qu’on avait rien à perdre alors autant jouer ensemble en prenant un max de plaisir. Et je pense que cet état d’esprit s’est vu sur le terrain et sur notre niveau de jeu.
MVP du TQO, meilleur marqueur, meilleur serveur,… Tu as plus que réussi ton tournoi ! Est-ce que tu as le sentiment d’avoir franchi un cap ?
Je suis super heureux d’autant plus que la tâche était grande, remplacer Steph c’est pas facile. Mais comme je l’ai dit, j’ai essayé d’y aller sans trop réfléchir et j’ai décidé de surtout prendre du plaisir à jouer avec mes potes. Effectivement je pense avoir passé un cap ou en tout cas avoir progressé. C’est en parti dû à mon arrivée en Italie et au niveau de jeu hyper exigeant de ce championnat.
Justement, tu as intégré le championnat italien cette saison avec l’équipe de Top Volley Latina. Est-ce qu’il y a une grosse différence avec le championnat de France ?
La différence est énorme! Ici, en Italie, tu joues parfois contre des équipes qui sont plus fortes que des équipes nationales. Les meilleurs joueurs du monde sont ici alors tous les weekends c’est la guerre. Puis le gap ne se fait pas seulement sur les matchs, c’est tout l’univers du volley qui change. Les volumes d’entrainements et de musculation sont beaucoup plus élevés, les clubs sont mieux organisés et les exigences sont forcément plus grandes.
Parlons un peu équipements. Tu a rejoins Asics l’été dernier juste avant l’Euro. Comment s’est fait ce nouveau partenariat ? Tu es engagé avec eux combien de temps ?
Oui exactement, je suis encore en période d’essai avec eux. Mais je suis très content de comment ça se passe. Ils sont à l’écoute et réactif et j’aime beaucoup leurs produits. Puis Asics c’est quand même la marque historique du volley-ball.
Vous êtes peu en équipe de France à être sponsorisés par de grandes marques. Est-ce que c’est une fierté, une satisfaction ?
Oui c’est toujours sympa qu’une marque s’intéresse à toi. Ça veut dire que ton image plait, ça fait plaisir. Mais c’est surtout bien parce que tu n’as pas besoin de gérer les commandes d’équipements, tout t’est envoyé directement, les nouveaux produits etc …
Tu es ambassadeur de la Sky Elite FF, le dernier silo d’Asics consacré au volley. Mais on a remarqué que tu avais fait le TQO avec des Netburner Ballistic FF. Pourquoi ce choix ?
Oui, alors c’est tout simplement qu’au moment où j’avais besoin des Sky Elite FF, le stock était épuisé. Ils m’ont envoyé celles-là et je dois dire que j’ai été très satisfait avec et elles ont bien fait leur travail. C’est aussi sympa de changer des fois, pour pouvoir te faire un avis sur les autres gammes de produits.
On en parlait récemment sur Volleypack, Asics a sorti une version « Retro Tokyo » des Sky Elite FF. C’est la chaussure idéale pour les JO non ?
Oui exactement, je les attends avec impatience celles-là. C’est un peu comme mon cadeau pour la qualif aux JO. C’est vrai que le clin d’oeil avec Tokyo est sympa. Et puis si on ajoute la qualité et le confort de la chaussure avec ce nouveau design, ça en fait une chaussure parfaite. Mais je sais pas si j’aurais accepté de les mettre si jamais on avait pas été qualifiés (rires).
Est-ce que les équipements sont importants pour toi ?
Oui c’est important d’avoir des équipements de qualité. C’est notre métier alors il faut faire en sorte d’être bien pour avoir une efficacité maximale. Après je ne suis pas du genre à utiliser plein d’équipements du style genouillères, manchons, bas de contention etc … Je suis plus simple et j’utilise quelque fois un sous short mais c’est rare.
Qu’est-ce qu’il y a dans le sac de sport de Jean Patry ?
Dans mon sac, qui est un Asics d’ailleurs, je mets mon tee-shirt et short d’entrainement en premier pour ne pas les oublier, puis chaussettes et caleçons de rechange pour après la douche forcément. Je mets aussi une serviette d’entrainement pour pouvoir se sécher quand je suis en sueur pendant l’entrainement, puis une barre de céréale que je grignote pendant l’entrainement. Depuis peu, je mets dans mon sac un Hypervolt +. C’est un pistolet qui vient frapper le muscle pour le détendre et favoriser la circulation du sang. Pour mes chaussures, je les laisse à la salle.
Si tu ne devais conserver qu’un seul maillot avec lequel tu as joué depuis le début de ta carrière, ce serait lequel ?
Pour le moment je dirais celui que j’ai eu lors de ma première année en tant que titulaire à Montpellier.
Et niveau chaussures, quelle est la paire qui t’a vraiment marqué depuis que tu fais du volley ?
Désolé pour Asics mais ce sont les adidas Harden Vol 1 rose, j’en garde un très bon souvenir. Puis elles représentent aussi une période qui m’a marqué et que j’ai énormément aimé. Mais j’attends les Sky Elite FF « Retro Tokyo » avec impatience.
C’est quoi tes futurs projets ? Du changement de prévu pour la saison prochaine ?
Avant de parler de la saison prochaine, je dois faire une bonne deuxième partie de saison avec Latina et donner mon maximum pour cette équipe. Bien sur j’ai hâte d’aller aux JO et je ferai tout pour y aller.
Merci pour toutes tes réponses. Et si jamais tu passes sur Nantes n’hésites pas à passer nous voir.
Avec plaisir 🙂
Un grand merci à Jean Patry pour le temps qu’il nous a accordé.
(Crédits photos : Philippe Montigny / Montpellier Castelnau Volley UC / Deborah Lafalize )
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